Afrique du Sud

Les politiques publiques

Les politiques publiques

Les politiques publiques en faveur du soutien à la parentalité (depuis 2000).

Le Plan national d’Action pour les Enfants, qui couvre la période 2012–2017, prend appui sur la Constitution sud-africaine (l’article 28 concerne les droits des enfants, y compris le droit à un nom et à une nationalité, aux soins familiaux ou parentaux, et à une nutrition, un abri, des soins de santé, des services sociaux et une protection sociale de base. L’alinéa 2 de l’article 28 confirme que l’intérêt supérieur de l’enfant est essentiel dans toutes les affaires concernant l’enfance), la Convention des Nations Unies sur les Droits de l’Enfant, la Charte africaine sur les Droits et le Bien-être de l’Enfant, et la Vision du Plan national de Développement à l’horizon 2030.

Loi sur l’Enfance (Loi n° 38 de 2005) : L’objectif premier de cette loi est de favoriser la préservation et le renforcement des familles. Cette loi définit une continuité de soins pour les enfants, de la prévention à l’intervention.

Le Développement de la petite enfance comme bien public : Le développement de la petite enfance est défini dans la Loi de 2005 sur l’Enfance comme « le processus de développement affectif, cognitif, sensoriel, spirituel, moral, physique, social et communicationnel de l’enfant de la naissance jusqu’à l’âge scolaire ». Le parti au pouvoir a décrété que le Développement de la petite enfance (ECD) devait être considéré comme un bien public et que tous les enfants devraient être exposés à un minimum de 2 années de participation à l’ECD avant d’entrer à l’école. Le Grade R (la première année d’école pour les enfants âgés de 5 years [équivalent du CP]) est une année obligatoire. La Vision du Plan national de Développement à l’horizon 2030 fixe comme objectif l’accès pour tous aux services ECD pour tous les enfants âgés de 0 à 3 ans.Pendant cette période, l’objectif de l’ECD doit être éducatif et nutritionnel.

Modèle d’entraide de proximité Isibindi : Ce modèle, typiquement sud-africain, prend en compte les relations entre les professionnels d’aide à l’enfance et à l’adolescence et les populations de jeunes à risques et leurs familles dans les communautés où elles résident. Dans le cadre de ce modèle, mis au point en réponse à l’impact dévastateur de la pandémie du VIH/SIDA qui a fait croître le nombre de foyers où le chef de famille est un enfant ou un adolescent suite au décès des responsables adultes, les aidants de proximité fournissent des prestations comme la préparation des repas, la préparation à l’école, l’aide aux devoirs et le soutien psychosocial aux enfants orphelins et vulnérables.

Centres de passage : Il s’agit d’établissements de proximité qui fournissent des services de base visant à répondre aux besoins de développement affectif, physique et social des enfants, et qui peuvent comprendre l’aide à la fréquentation scolaire et aux devoirs du soir, la fourniture de repas équilibrés, des services de blanchisserie, de l’orientation, du conseil et du soutien psychosocial.

Programmes destinés à traiter le problème des graves violences faites aux femmes, y compris le programme « 16 Jounées .de militantisme ».

Familles d’accueil : Le placement juridique des enfants vulnérables en famille d’accueil. La vulnérabilité peut être due à la mort des parents ou à leur incapacité, pour diverses raisons, de prendre soin de leur enfant. Le placement en famille d’accueil peut être temporaire ou de longue durée. Il est défini dans la Loi de 2005 sur l’Enfance comme le placement alternatif d’un enfant dont un tribunal pour enfants a déclaré qu’il nécessitait des soins et une protection, afin de le protéger et de l’élever en lui fournissant un environnement sain et sécurisé ainsi qu’un soutien positif. Ce dispositif vise également à planifier la permanence, prioritairement en aidant à la réunification des familles, ou en établissant d’autres relations familiales sécurisées et stimulantes destinées à durer toute la vie, et à respecter l’enfant en tant que personne en lui inculquant le respect de la diversité culturelle, ethnique et communautaire.

Allocations de soutien à l’enfant : Il s’agit d’allocations versées aux familles pauvres dont le revenu est inférieur à un seuil défini ; elles permettent d’assurer une aide au revenu pour les familles vulnérables. Couplées à d’autres aides fournies par l’état, dont la gratuité des soins de santé de base, la gratuité de la scolarité primaire et des subventions pour les services essentiels comme l’électricité et l’eau, elles constituent un panier de prestations destinées à lutter contre la pauvreté.